Une nouvelle entrée dans la saga "Ray Fisher se tire une balle dans le pied, puis dans l'autre". L'acteur est en guerre ouverte avec WarnerMedia - et particulièrement les anciens dirigeants de DC Films qu'ont été Jon Berg et Geoff Johns, à l'époque des reshoots de Justice League, qui se sont très mal passés pour lui (avec un sous-entendu d'un harcèlement ou de discriminations de la part de Joss Whedon, bien qu'aucun fait précis n'a jamais été explicité publiquement).
Une enquête interne a été menée par Warner depuis, et si ses résultats n'ont pas été communiqués publiquement, Fisher s'est une fois de plus exprimé sur ses réseaux sociaux pour tacler le studio, et indiquer ce qu'elles pourraient être. Entre autres, le départ récent de Joss Whedon d'une série HBO qu'il chapeautait, The Nevers, et selon lui, un Geoff Johns qui devrait suivre prochainement... sauf que.
The fact is: the Justice League investigation led to @WarnerMedia (and it’s affiliates) parting ways with Joss Whedon.
— Ray Fisher (@ray8fisher) January 7, 2021
Geoff Johns will be following suit.
Had Walter Hamada gotten his way, NONE of that would have been possible, and the cycle of abuse would’ve continued.
4/5
Sauf que les affirmations de Ray Fisher concernant un départ de Geoff Johns ont été immédiatement contredites. D'une part, des médias comme Variety ont pu confirmer, citant de multiples sources en internes, que Johns continuera bien de travailler avec WarnerMedia, la preuve étant qu'il est toujours showrunner et producteur sur la seconde saison de Stargirl (rapatriée sur la CW), qu'il est toujours également producteur exécutifs sur de multiples autres séries comme Batwoman, Doom Patrol, Titans ou la prochaine Superman & Lois.
A côté, WarnerMedia s'est également exprimé suite aux nouvelles accusations de Fisher, déclarant à propos de l'enquête qu'elle "a été conduite par un juge fédéral, menée par une firme judiciaire externe qui a interrogé plus de 80 personnes" et que des "mesures correctives ont été prises" depuis. Le représentant du studio a notamment ajouté "l'enquête a été conclue, et il est temps d'aller de l'avant" - ce que Fisher ne semble définitivement pas résolu à faire, n'ayant jamais témoigné publiquement une quelconque satisfaction à l'encontre des actions de Warner après ses allégations.
On notera par ailleurs que dans la même déclaration, Fisher réfutait les dire d'un récent rapport, qui disaient que son personnage de Cyborg ne sera plus dans The Flash, expliquant qu'il n'avais jamais publiquement affirmé ne plus vouloir faire partie du projet - or quelques jours plus tôt, il tweetait qu'il ne travaillerait plus chez Warner tant que Walter Hamada est en poste. Ce dernier ayant vu son contrat prolongé jusqu'en 2023 par la suite.
I strongly suggest that @TheWrap amend this article immediately.
— Ray Fisher (@ray8fisher) January 7, 2021
While I appreciate the reporter’s undying desire to do @wbpictures and Walter Hamada’s bidding—it is factually inaccurate.
I did not publicly step down from anything.
1/5https://t.co/905q9eX2QX
Walter Hamada is the most dangerous kind of enabler.
— Ray Fisher (@ray8fisher) December 30, 2020
His lies, and WB PR’s failed Sept 4th hit-piece, sought to undermine the very real issues of the Justice League investigation.
I will not participate in any production associated with him.
A>Ehttps://t.co/07OJ74PJra
D'un point de vue extérieur, sur ces seules déclarations, l'acteur semble définitivement jouer contre son propre camp, le souci majeur étant que depuis des mois à faire ses accusations, aucun fait précis n'a jamais été détaillé publiquement. De même, Warner n'a pas dévoilé la nature des "mesures correctives", laissant la majeure partie du public - et des médias - sans indication sur ce qu'il en est vraiment. Une seule chose qui semble être de plus en plus certaine : après la Snyder Cut, on ne risque pas de revoir Fisher dans un film DC.