Parmi les nombreuses pistes avortées en même temps que l'univers de Zack Snyder bâti au sein de ses films DC Comics, le personnage de Deathstroke fait partie des cas d'amputation sévères. Présenté en scène post-générique (ou en épilogue) du film Justice League, le super-vilain incarné par Joe Manganiello aurait normalement dû briller, soit dans le film The Batman de Ben Affleck, potentiellement dans un second film Suicide Squad (lorsque le projet était pensé en amont du soft-reboot de James Gunn), voire même dans son propre film solo (pour lequel Gareth Evans avait été rapidement approché). A présent, bien que Warner Media affirme officiellement en avoir fini avec le "Snyderverse", l'acteur principal ne manque pas d'évoquer une piste qui l'intéresserait particulièrement en vue de reprendre son rôle.
Au cours d'une récente convention en ligne (c'est comme ça qu'on appelle les grosses réunions Zoom publiques, on se console comme on peut), Joe Manganiello répondait en effet à des fans sur la meilleure option, selon lui, de pouvoir poursuivre le parcours du Deathstroke qu'il a, au final, si peu pu incarner sur grand écran. La réponse est explicite et est parvenue sans attente de la part du concerné :
"Une série d'origines pour Deathstroke sur HBO Max. Complètement. Je pense que ce serait une série beaucoup trop fun, que les gens adoreraient, et il n'y a pas beaucoup de productions comme ça en ce moment. Elle aurait sa propre tonalité, et sa propre place dans l'univers [DC]. Je pense que ce serait vraiment fun et unique par son ton."
Nul doute qu'une telle déclaration revigorera les envies des fans, tant de l'acteur de Deathstroke, malgré le peu d'espoirs de voir une telle envie se concrétiser. Reste qu'à l'heure actuelle, HBO Max n'a pas complètement résolu le problème de son manque d'abonnés, et qu'une mini-série auto-contenue sur le personnage poserait techniquement moins de problèmes qu'une "restauration du Snyderverse" telle qu'elle est actuellement demandée par une partie du fandom DC Comics. Gardons donc la déclaration en mémoire, au cas où. C'est 2021, on préfère se dire que tout peut arriver.