A l'instar de The Sandman, la série DMZ s'est faite toute petite lors de l'événement DC FanDome. Serrée au milieu des chauves-souris et des culturistes aquatiques, militaires ou naturellement culturistes sans coloris particulier, l'adaptation des comics de Brian Wood et Riccardo Burchielli n'a pas jugé utile de présenter une première bande-annonce en bonne et due forme.
Ce qui est tout de même surprenant compte tenu de l'avancée relative du projet. Pour rappel, le tournage du pilote avait été terminé avant que le premier confinement ne pousse à la fermeture des plateaux de studios en Amérique du Nord, au mois de mars de l'année dernière.
Zone Démilitarisée
La série DMZ n'a pas de date de sortie pour le moment, ce qui explique peut-être cette envie de ne pas communiquer trop tôt. En lieu et place de vidéos promo', Ava DuVernay et le showrunner Roberto Patino ont échangé sur la symbolique moderne de ce projet, qui évoque les rapports de genre au sein d'une société post-démocratique où les gangs et les chefs de guerre armés font la loi sur l'île de Manhattan. Quelques premières ont aussi été présentées, histoire de ne pas venir les mains entièrement vides.
En comics,
DMZ suit une galaxie de profils variés au sein de la "
Zone Démilitarisée" de Manhattan. Suite à une seconde guerre civile entre les Etats-Unis du Nord et du Sud, la grande île de l'état de New York s'est proclamée territoire indépendant, pour devenir une immense zone de guerre entre mercenaires cherchant à échapper à l'autorité des deux états en présence. Si cette symbolique aurait un intérêt à être étudiée à fin au terme de l'ère
Donald Trump et de la prise du Capitole,
DuVernay et
Patino ont préféré penser la série
DMZ comme une aventure humaine en zone de guerre, avec une héroïne campée par
Rosario Dawson et une durée de quatre épisodes. Il n'est pas impossible que le projet ait beaucoup évolué depuis l'annonce originale, compte tenu de la densité de la bande-dessinée par rapport à ce format de mini-série plutôt restreint. A voir.