L'heure est aux grandes révélations. Pendant près de deux ans, le grand public qui s'intéressait aux productions DC Comics de Warner Bros. avait eu vent d'un film The Trench, un spin-off du film Aquaman de James Wan. Le projet en question devait s'intéresser à la population aquatique monstrueuse vue dans l'une des (plus belles) séquences du film - chose adéquate au vu du passif du réalisateur avec le registre horrifique. Las, le projet ne verra finalement pas le jour, mais on a mieux, puisque Wan lui même nous apprend qu'en réalité, ce spin-off servait de cheval de Troie pour un tout autre film.
C'est par ses réseaux sociaux que James Wan a fait part de la nouvelle. En réalité, le spin-off The Trench était un film solo sur le personnage de Black Manta, qui n'avait donc pas dit son nom. A l'évidence, le fait d'en faire un film secret aurait permis un grand coup de communication une fois que la vérité aurait été dévoilée (au détour du premier trailer - à voir comment la promotion aurait pu tenir jusqu'au dernier moment). Le personnage étant incarné par Yahya Abdul-Mateen II sur grand écran, on se rappelle que "The Trench" devait "se dérouler entre les deux films Aquaman" - une déclaration qui prend aujourd'hui tout son sens, puisque Black Manta est également attendu pour le second film, Aquaman & The Lost Kingdom.
Le projet The Trench avait été annulé officiellement au mois d'avril dernier, en même temps que le New Gods d'Ava DuVernay. Le paysage hollywoodien étant ce qu'il est dans les retombées immédiates de la crise sanitaire de 2020, Warner Bros. avait en effet dû revoir ses priorités concernant les propriétés DC Comics à venir sur grand écran. Néanmoins, il était établi que les projets pourraient revenir plus tard, sous une forme plus ou moins différente. Attendu que Black Manta sera de retour sur grand écran avec Aquaman & The Lost Kingdom, sa popularité potentielle auprès du grand public après coup pourrait remettre le projet en selle. Même si cette fois, il ne pourra plus se cacher sous une autre étiquette. Une fois mais pas deux, James.