On entretient l'attention comme on peut. Neil Gaiman le rappelait encore tout récemment : The Sandman a besoin d'un énorme succès pour amortir l'investissement (colossal) dépensé dans le tournage et la post-production de la première saison. Aussi, Netflix se donne toutes ses chances avec un épisode bonus tombé après la mise en ligne des dix premiers, histoire de maintenir la flamme, et l'éventail classique des petits contenus qu'on lâche dans la seconde moitié de la campagne de promo'. C'est à dire, les scènes coupées. Ou une seule, pour le moment.
Burgess et Fils
Celle-ci n'a d'ailleurs qu'une importance très relative au demeurant. Basée dans le premier épisode, une petite séquence qui sert d'élément de liant entre l'acquisition de la fortune de Roderick Burgess (Charles Dance) suite à la capture de Morphée (Tom Sturridge) et de son précieux joyau. Son fils, Alex Burgess (Laurie Kynaston), pris de remords et visiblement soucieux des problèmes qu'a entraîné la réclusion du roi des rêves sur la population humaine, l'empresse de libérer la créature contre l'avis de son cruel paternel.
Un moment qui n'a pas de réelle utilité narrative, sinon pour appuyer l'idée de la maladie du sommeil supposément présente dans la série (mais finalement pas tant évoquée que ça, à l'exception notable du personnage d'Unity Kincaid, plus tard dans la saison).
On attend encore de savoir si Netflix compte valider une seconde saison à la série The Sandman. L'audimat de la semaine du 15 au 21 août n'a toujours pas été publié par le diffuseur (via son compte rendu hebdomadaire "Top 10") pour attester de la pérennité du succès de l'adaptation, plutôt bien partie avec deux semaines d'affilée au sommet des audiences de séries télévisées.