Nouvelle importante du côté des comics pour le démarrage de la SDCC 2024. La maison d'édition Abrams ComicArts, qui pour le moment s'était concentrée uniquement sur la publication de bandes dessinées au format graphic novel (comme Phenomena), a annoncé l'arrivée d'une ligne sobrement baptisée Abrams Comics, afin d'investir le marché des single issues. Trois premiers titres ont été annoncés, dont deux qui ont pour eux le nom de Frank Miller, ce qui était chose attendue puisque Frank Miller Presents est désormais chez Abrams.
Ce sont l'éditeur en chef Charles Kochman (qui a lancé Abrams Comic Arts en 2009) et l'éditrice Anita Okoye qui étaient présents à la SDCC 2024 pour un panel dédié aux quinze ans d'existence de la structure aux Etats-Unis. L'occasion, donc d'annoncer Abrams Comics, qui est le premier essai de l'éditeur d'aller dans le marché des single issues et de s'essayer aux ventes du direct market que constitue l'ensemble des librairies spécialisées comics.
La première série annoncée dans le cadre du lancement d'Abrams Comics s'intitule Human Nature et embarque avec elle le nom du réalisateur Darren Aronofsky (Mother, Requiem for a Dream), qui couchera une histoire adaptée en script de bande dessinée par Ai Handel (qui produit et co-écrit les films de Darren) et Jeff Welch, et surtout mis en images par Martin Morazzo, dessinateur à succès des comics Ice Cream Man, le tout sur des couleurs de Chris O'Halloran (Automnal). Le premier numéro est attendu pour le 20 novembre 2024.
"Human Nature suit Duke, un magnat égo-maniaque du Nebraska qui a fait fortune avec la vente de poulets. Il dispose de toutes les ressources du monde, alors qu'auparavant c'était un homme comme les autres, qui a gravi les échelons pour bâtir sa fortune sans limites. Malgré toutes ses possessions, il lui manque une chose que même l'homme le plus riche ne peut avoir : l'immortalité. A moins que... ? Etrange, provocante et parfois dégoûtante, la mini-série Human Nature vous donnera l'aperçu d'un futur bâti sur les bases d'une avidité sans limite, de la corruption des grandes entreprises et d'une science à l'éthique douteuse." De premières planches intérieures accompagnent la couverture d'Human Nature #1 à retrouver ci-dessous.
Pour les deux autres titres, Abrams Comics se concentre sur le nom de Frank Miller après avoir signé avec Frank Miller Presents. En premier lieu, c'est le récit Pandora, co-écrit par Chris Silvestri et Anthony Maranville, et illustré par Emma Kubert, qui se poursuivra en single issues alors que le premier arc était sorti directement en graphic novel. Les lecteurs et lectrices pourront donc découvrir Pandora #7 en single issues, afin de pouvoir découvrir plus rapidement l'histoire (et pour que l'éditeur puisse s'y retrouver financièrement avec les ventes des single issues puis de la compilation en album). "Annabeth s'est retrouvée dans un nouveau monde empreint de magie noire et de démons inimaginables. Son parcours d'héroïne débute face aux monstres à affronter et aux secrets de ce monde à découvrir. Comment changera-t-elle face à tout ça ? Sera-t-elle à la hauteur de la tâche ?". Pandora #7 est attendu pour le 18 décembre 2024 et marque donc le retour de Frank Miller Presents dans les comic shops.
Enfin, encore plus loin dans le futur, une nouvelle série sera publiée à partir du 8 janvier 2025 : il s'agit d'Invasive Species, dont le script est de Frank Miller et les dessins de Ryan Benjamin, avec John Livesay à l'encrage et Alex Sinclair aux couleurs. Hélas, aucune couverture ou dessin n'a été montré pour ce titre, dont il faudra se contenter d'un petit résumé.
"Little Becky pourrait affronter les aliens si seulement elle pouvait se les sortir de la tête ! Frank Miller, Ryan Benjamin, John Livesay, Alex Sinclair et Pete Carlsson apportent une histoire classique d'invasion alien dans une petite ville comme la votre. Les aliens ne sont pas AU-DEHORS, ils sont AU-DEDANS." En somme, des extra-terrestres qui viendraient envahir notre planète en s'incrustant directement dans nos cerveaux ? On a hâte d'en voir (littéralement) un peu plus d'ici les prochains mois. En tous les cas, la décision d'Abrams de venir sur le marché des single isuses montre que ce secteur n'est pas encore mort, quoique puissent en penser les oiseaux de mauvaise augure.
