Tradition oblige, le film Venom : The Last Dance a bien évidemment eu droit à son épisode dans la série des vidéos Honest Trailer développée par la chaîne Screen Junkies. Passage obligé pour les adaptations de comics, le dernier volet de la trilogie échappe pourtant à toutes les règles de sélection. C'est tout bête : les vidéos Honest Trailers ont généralement pour objectif de moquer la production, le scénario, les dialogues ou tout le reste des éléments farfelus que l'on peut pointer du doigt au sortir d'une séance de cinéma. Mais quand le film tout entier est un échec catastrophique ? Voire même encore, une insulte à l'intelligence humaine, pensé du début à la fin pour être raté et ainsi s'attirer la sympathie des fans de nanards idiots ? Qu'est-ce qu'on fait ? On se réfugie vers les évidences ?
Ou alors, on double la mise
Dernier épisode d'une franchise étonnante - qu'on pourrait globalement associer à l'allégorie d'un gugus au regard fou qui balance des cargaisons de comics au feu en hurlant la bave aux lèvres, avant de se foutre à poil et de se précipiter lui-même dans les braises en rigolant - Venom : The Last Dancemarque surtout la fin d'une période. Techniquement, Kraven the Hunter sera bien le dernier clou dans le cercueil de l'univers des "films Spider-Man sans Spider-Man" de Sony Pictures, mais dans les faits, le projet de Kelly Marcel et Tom Hardy a bien servi d'exécuteur des hautes œuvres. Incapable d'égaler les scores de ses deux prédécesseurs (malgré un retour longuement attendu sur le marché chinois), The Last Dance a achevé de persuader les actionnaires du groupe de l'invalidité de la stratégie générale développée depuis le premier volet. Quand la seule franchise rentable du catalogue s'enrhume, on a tendance à baisser les bras.
Du reste, difficile de faire d'autres nouvelles blagues. Est-ce que c'est rigolo de tirer sur une ambulance ? Est-ce que c'est rigolo de tirer sur un corbillard ? Un peu. Enfin, là, oui. Vous nous direz dans les commentaires.
Haha, la grenouille symbiote. Quand même hein. C'était... c'était quelque chose.