Alors que Justice League est à présent sorti et que le monde entier peut se rendre du résultat d'un parcours de production très compliqué, un nouveau rapport vient apporter quelques lumières sur les ingérences de Warner, qui aurait pu, si on en croit les dires rapportés, limiter une certaine casse.
• Retour sur : Justice League, une production compliquée
C'est TheWrap, par le biais des journalistes Tim Molloy et el famoso Umberto Gonzalez, qui a livré un long compte-rendu de soucis qui ont jalonné la course à la réalisation de Justice League, avec des problèmes que nous relevions depuis la sortie de Batman v Superman et l'accueil qui lui a été réservé.
En interne, les langues se délient, et il semblerait qu'après la sortie de BvS, le renvoi de Zack Snyder de Justice League ait été fortement envisagé. Si le studio a souhaité continuer avec lui, ce serait en fait parce qu'un tel renvoi aurait été un signe de faiblesse et que le studio envisageait déjà les négociations avec AT&T pour un rachat potentiel (des discussions qui ont été officiellement lancées en octobre 2016).
Bien entendu, les questions de ton, de légèreté, et d'humour sont aussi de la partie - on ne reviendra pas dessus, et c'est bien pour ces raisons que Joss Whedon, avec l'accord de Snyder, avait été recruté pour travailler sur Justice League. On connaît la suite : Zack Snyder doit faire face à une tragédie familiale et c'est Whedon qui doit terminer le travail, avec les reshoots intensifs et le moustache gate que l'on connaît.
Le hic, c'est qu'il y avait une solution possible pour laisser à Whedon et ses équipes de terminer le travail, en lui laissant plus de temps, et en repoussant la date de sortie de Justice League. Mais les exécutifs Kevin Tsujihara et Toby Emmerich auraient souhaité la maintenir pour une question de dividendes. En effet, un décalage de sortie aurait décalé les bonus liés à Justice League à l'année fiscale suivante, et les deux producteurs n'étaient pas certains d'être encore en place chez Warner à ce moment là (et notamment en lien avec ce possible rachat par AT&T).
Bien entendu, Warner a décliné tout commentaire sur ce compte-rendu. De notre côté, ce n'est qu'une pierre de plus qui vient s'ajouter au development hell qu'a été celui de Justice League, et on espère qu'Aquaman de James Wan marquera la fin de cette façon de procéder de Warner vis-à-vis de son univers DC.