Les changement continuent d'abonder sur la structure interne des studios Warner Bros.. On apprenait en effet, tout récemment, que le président du studio Toby Emmerich était bombardé chairman, un titre plus qu'honorifique qui laisse désormais au patron de l'entreprise un contrôle avoué plus important.
L'étape suivante était évidente : responsable en grande partie des errances de certains films sur l'année dernière, le board de décideurs qui valide ou invalide les décisions (c'est à eux que Zack Snyder aurait présenté une version de Justice League plus légère, mais pas assez à leur goût) ne serait plus nécessairement consulté par Emmerich.
Cette sorte de pôle décisionnaire brumeux n'aurait ainsi plus d'emprise sur la validation ou non des envies du chairman. On imagine donc que ce-dernier pourra valider les projets de ses généraux (Walter Hamada du côté de DC Films) et si l'on en croit TheWrap, n'aurait plus à répondre qu'au président directeur général Kevin Tsujihara lui-même. Lequel prendrait un peu de distance, comme on l'apprenait dernièrement.
Difficile de démêler les répercussions concrètes de ce vaste chantier dans l'immédiat. A cette échelle de business sur des sociétés de plusieurs dizaines de milliards, chaque maillon d'une grande chaîne d'exécutifs semble interpréter différemment l'échec de films comme Justice League, quoi que l'idée générale soit (annoncée) d'arrêter de copier la stratégie de Disney.
Plus prosaïquement, toujours d'après les mêmes informations, la promotion des films serait la première concernée. Certains décideurs n'auraient pas compris le choix de ne pas faire participer Henry Cavill à la promo du film ("il était censé être mort et ça aurait gâché le suspense", chut enfin, vous voyez bien qu'ils réfléchissent, ça suffit) ou de nommer Sue Kroll à la production, là où elle-même aurait confié à certains être réfractaire aux films de super-héros.
Bref, l'avenir est agité de remous, mais Warner n'est pas prête de lâcher les films DC Comics. Une bonne nouvelle si le studio comprend le besoin de changements, une mauvaise si la ligne suivie n'évolue que sur dans les attributions de postes.
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