Après Sam Raimi et Marc Webb, s'est au tour d'Andrew Garfield de revenir sur la question Spider-Man à l'approche du retour du tisseur sur nos écrans, dans Captain America : Civil War. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le sujet est sensible pour l'interprète britannique, qui avoue n'avoir jamais été Spider-Man, rien que ça :
"J'étais l'acteur que je suis. La personne que je suis. Qui essayait d'atteindre le niveau que j'avais fixé si haut dans ma tête. Au-dessus de ce que je pouvais atteindre, de ce que je pouvais fournir. Il en ressort une chose positive : Peter Parker fait ça aussi. Il a créé ce symbole, mais n'arrive pas à se hisser à sa hauteur. Ce n'était jamais suffisant. Ca n'avait jamais l'air suffisant, et je n'étais jamais satisfait. Je n'ai jamais senti que je pouvais être à la hauteur. Et je ne pouvais pas sauver ces films... Même si je n'en dormais plus !
Pourtant je le voulais... Je ne devais pas nécessairement les sauver, mais je n'arrivais pas à les rendre aussi profonds, émouvants et vivants que je l'imaginais. Et je ne pourrais plus jamais en faire autant, peu importe le film. C'était une situation particulièrement difficile parce que... Ca a toujours été important parce que le personnage représente tellement pour moi, et vous le comprenez en revoyant la vidéo de la Comic Con, merci de me l'avoir rappelé d'ailleurs."
Dépressif notre pauvre Andrew ? Il faut croire ! Effectivement, si les films The Amazing Spider-Man n'étaient pas géniaux, on avait senti l'acteur investi par sa mission. Mais son échec est peut-être moins total qu'il ne le prétend : Après tout, son interprétation était loin d'être le pire élément du diptyque The Amazing Spider-Man, et beaucoup auraient aimé revoir le britannique dans le rôle du côté de chez Marvel Studios. Et moi le premier.
