Comme on vous l'annonçait il y a deux jours, Ben Affleck a quitté le poste de réalisateur du prochain film Batman, dans lequel il devait lui-même se mettre en scène, après avoir écrit le scénario aux côtés de Geoff Johns, scénariste de comics émérite et président de la branche cinéma de DC.
Sans transition aucune, commençons par les réalisateurs dont le simple nom nous inspire la confiance et le plus grand respect. Des candidats dont on ne peut que rêver, mais qui seraient pourtant parfaitement adaptés au Batverse et ses personnages.
Même au sein du rayon des fantasmes, la participation de David Fincher à un tel projet relève du rêve le plus fou parmi les rêves les plus fous. Depuis son premier film, Alien3, le réalisateur a juré de ne plus réaliser un blockbuster, pour éviter d'être contrôlé par un studio. Depuis, quelques tentatives ont tenté de le remettre sur ce chemin d'Hollywood, comme le Capitaine Nemo de Disney, mais ont toutes échoué. Il y a donc très peu de chances pour que David Fincher réalise un jour un film de super-héros. Et encore moins de chances de le voir sur Batman. Pourtant, son style, ses thèmes favoris et même sa carrière - il était un temps attaché à un film Spider-Man - parlent en sa faveur. Avec un petit plus non négligeable, le bonhomme a réussi à tirer le meilleur de Ben Affleck dans l'incontournable Gone Girl. Dans une dimension parallèle, Fincher est donc purement et simplement le meilleur choix possible. Mais cette dimension a du être dévorée par un monstre cosmique il y a quelques années de cela déjà. Ce qui ne nous empêche pas de rêver à la majestueuse noirceur qu'aurait un Batman par Fincher.
Pas si loin d'un David Fincher en termes d'esthétique, Nicolas Winding Refn est aussi un candidat fantasmé mais terriblement accrocheur. Ses obsessions, ses jeux de caméras et sa relation fusionnelle avec son casting sauraient nous offrir un film Batman d'un nouveau genre. Pendant un temps, il pitchait d'ailleurs un autre film DC à Warner Bros, centré sur Wonder Woman. Et depuis, on le sait intéressé par l'idée d'un métrage Batgirl. Il est donc épris des personnages féminins, et la solution pourrait être de lui offrir un Batman mettant Carrie Kelley, la robin du The Dark Knight Returns de Frank Miller (auteur qui inspire visiblement beaucoup le DC Extended Universe) sur le devant de la scène. Ajoutez à cela une bande-son envoûtante et les lumières de Gotham, et vous obtenez quelque chose de grand et d'original.
Révélé au grand public par la première saison de True Detective, Fukunaga était il y a quelques temps encore particulièrement désiré par Hollywood. Il travaillait il y a peu sur un remake en deux parties du It de Stephen King, projet qu'il a abandonné à la suite de multiples désaccords avec le studio. Comme les deux bonhommes précédents, il n'est donc pas facile à manager, mais encore une fois, son style ferait des ravages dans un univers comme celui de Batman. On a pu s'en convaincre définitivement avec Beasts of No Nation, et certains épisodes de True Detective qui forment de merveilleux benchmarks pour le réalisateur, qui saurait nous offrir un chevalier noir plus tourné vers l'enquête et le mystère que vers l'action. Un bon moyen de rafraîchir l'image du Batfleck, non ?
Tout l'inverse du précédent, Gareth Evans et un maître moderne de l'action, comme il l'a prouvé avec ses deux The Raid. Très prisé par le gratin hollywoodien pendant quelques temps, il se fait désormais discret. Est-il disponible ? Mystère. Sa retraite tient sans doute plus du développement secret de plusieurs projets. Mais rajoutons-y un Batman qui saurait faire usage de son style spectaculaire et de ses collaborateurs monteurs et chorégraphes, pour des bastons de légende. Quitte à se coltiner Deathstroke, autant en prendre plein la rétine, pas vrai ? Par ailleurs, Evans fait preuve d'une esthétique elle aussi très intéressante - et largement empruntée au cinéma asiatique - qui saurait marquer la distance avec les précédents films Batman.
Chapitre suivant >Les plus probablesA l'inverse de la catégorie précédente, cette section s'intéresse aux candidatures les plus évidentes, qu'on justifie par une bonne connaissance du matériau original ou des studios de Warner Bros, une hype soudaine ou une carrière encore assez jeune pour être taillée par des producteurs désireux d'avoir le contrôle.
Remettons les pieds sur terre. Très honnêtement, je ne serais pas étonné de voir Zack Snyder se lancer dans l'aventure. Il a fait ses preuves, reste connu pour ses films super-héroïques et saurait assurer une continuité visuelle après Man of Steel, Batman v Superman et Justice League. Il a plus de choses à dire sur le chevalier noir que sur l'homme d'acier, semblerait-il, et on a tous un jour rêvé d'un Batman sur-esthétisé dirigé par le bonhomme, même si le rêve a viré au cauchemar pour certains. Avec un bon scénario et plus d'envie, Snyder pourrait revenir en grâce avec un Batman visuellement travaillé et des bastons dans la lignée du combat entre le croisé en cape et les troupes de Luthor dans BvS. Le choix le plus simple, et donc le plus évident ?
Ce n'est plus un secret pour personne, Hollywood aime s'emparer des petits jeunes ayant réalisé un film indépendant pour les transformer en créateurs de blockbusters. Jordan Vogt-Roberts a suivi ce parcours en passant de l'intimiste Kings of Summer au gigantesque Kong : Skull Island. Et d'après ses bandes-annonces, le film semble solide, dispose d'un vrai sens du fun et de belles images, d'ailleurs signées par Larry Fong, directeur photo' attitré de Zack Snyder. Pour peu que ce King Kong fonctionne, Warner pourrait décider d'offrir un plus gros budget encore au bonhomme, qui n'est pas inintéressant dans ses discours, et saurait nous offrir un Batman particulièrement jouissif.
Autre tendance : associer un acteur, ici Ben Affleck, avec un réalisateur qu'il connait déjà, histoire d'assurer un minimum d'entente voir même une vision commune. A ce titre, le succès relatif de The Accountant (Mr.Wolff en français) pourrait jouer en la faveur de Gavin O'Connor, qui avait déjà mis en scène Ben Affleck dans ce thriller musclé. Comme certains ont pu me le dire sur Twitter, quelque part, le bonhomme a donc déjà fait la moitié du travail et son dernier film ayant été produit par la Warner, les étoiles semblent s'aligner. En revanche, on sait que le réalisateur, également connu pour Warrior, est attaché au nouveau reboot de The Green Hornet. Mais bon, qui ne choisirait pas Batman entre le frelon vert et notre cher Bruce Wayne ?
Dernier représentant de cette catégorie, Jeremy Saulnier. Malgré son nom à consonance française, il est bien américain et a déjà marqué les esprits avec seulement deux films, Blue Ruin, en 2013 et Green Room, l'année dernière. Il est aussi directeur de la photographie et les ambiances qu'il a su donner à ses longs-métrages ne sont pas sans rappeler les endroits les plus malfamés ou étranges de la ville de Gotham. Une carrière donc discrète, mais un choix tout de même probable, parce que le réalisateur semble avoir tapé dans l'œil de nombreux studios depuis sa percée avec Green Room. Le réalisateur de Guardians of the Galaxy, James Gunn, a par exemple appuyé sa candidature sur les réseaux sociaux. Une petite hype qui pourrait le mener dans les bras d'un grand projet.
< Chapitre précédentLes Fantasmes Chapitre suivant >Les professionnelsPassons maintenant à des réalisateurs qui se situent entre les deux catégories précédentes. Leur filmographie parle déjà beaucoup en leur faveur, ils ont déjà fait leurs preuves dans l'univers des comics ou dans le milieu hollywoodien, mais sont peut-être déjà trop gros pour arriver aux commandes d'un tel projet dans les mois à venir.
Nous arrivons donc du côté de ceux qui ne sont pas forcément très bankable ou aimés de tous, mais qui ont suffisamment prouvé leur valeur pour pousser Warner Bros à les engager. Commençons par Matt Reeves, qui fait d'ailleurs partie des noms de la shortlist du studio, aux dernières nouvelles. Sans bénéficier d'une patte particulière, le réalisateur a connu une jolie ascension en réalisant Cloverfield puis les deux derniers films de La Planète des Singes, dont celui qui sortira sur nos écrans en août. Il est assurément capable de gérer une grosse production et possède suffisamment de créativité pour rendre une copie satisfaisante. Maintenant, elle manquera sans doute d'un peu d'audace. Mais qui sait, le bonhomme, spécialiste du tournage en Motion Capture, a peut-être quelques belles idées sous le coude.
Tout comme Reeves, Vaughn a fait ses armes sur plusieurs blockbusters déjà, mais au contraire du précédent bonhomme, il possède une vraie patte, bien qu'elle semble évoluer d'un film à l'autre. Un sens du timing et une mise en scène de l'action innovante caractérisent le travail du monsieur, qui a le mérite d'avoir beaucoup bossé du côté des adaptations de comics, en enchaînant Kick-Ass, X-Men : First Class et les deux Kingsman. Son style très punchy et son sens de l'humour tout britannique pourraient sans doute nous offrir un Batman très différent. Trop peut-être, une fois qu'on imagine Ben Affleck devant sa caméra. En revanche, le réalisateur est assurément capable et nous offrirait dans tous les cas des scènes de baston mémorables !
Ce n'est plus un secret pour personne, Jeffrey Jacob Abrams est l'homme qu'on appelle quand il s'agit de rendre son souffle à une franchise. Entre les déboires du DCEU et les multiples rebondissements dans l'affaire The Batman, il aurait ici fort à faire. On rappelle cependant que le bonhomme se dit désormais entièrement tourné vers des créations originales. Mais qui sait, après ses essais sur un scénario consacré à Superman - nombre de ses idées de l'époque avaient refait surface dans Man of Steel - J.J.Abrams a peut-être envie de s'attaquer à la mythologie Batman. On a du mal à imaginer ce que ça donnerait, mais l'idée n'est peut-être pas mauvaise. En revanche, attendez-vous à une avalanche de Batarangs dégageant des Lens Flares.
A cause d'un fâcheux contrat qui le liait au spin-off Spider-Man consacré aux Sinister Six de Sony, Drew Goddard avait perdu la réalisation de The Martian ET le poste de Showrunner de la série Daredevil. Mais en étant ne serait-ce qu'un peu impliqué dans ces deux projets, le bonhomme avait fait montre de son talent. On se souvient également de The Cabin in the Woods, son seul long-métrage à ce jour, mais qui posait une ambiance plutôt très intrigante. Par ailleurs, Drew Goddard est connu pour être un vrai amoureux des comics, un ingrédient essentiel dans le succès d'un film adapté des aventures d'un super-héros, comme l'avait fait remarquer Shane Black l'année dernière. Et a priori, un peu de passion supplémentaire ne ferait pas de mal au DC Extended Universe.
< Chapitre précédentLes plus probablesChapitre suivant >Les plus improbablesTerminons cette liste avec des candidatures elles aussi alléchantes, pas forcément impossibles, mais qui devront lutter contre des auspices assez peu favorables. Rentrent en scène les noms les plus improbables certes, mais aussi les plus amusantes à imaginer.
A l'aube des années 2000, Warner Bros expérimentait beaucoup en laissant à plusieurs équipes créatives la liberté d'échafauder un véritable plan de relance pour la franchise Batman après le naufrage Batman & Robin, qui avait fait beaucoup de mal à l'image du personnage. Outre un Batman Beyond par Paul Dini et un Batman / Superman par Wolfgang Petersen, on retrouvait ainsi une adaptation libre de Batman : Year One, que Darren Aronofsky orchestrait aux côtés de Frank Miller himself. Le réalisateur a depuis gravité autour d'une adaptation de Wolverine, et dans un concours de circonstance incroyable, il pourrait revenir à Batman pour aider Ben Affleck. Son nom est assurément assez gros pour nous faire oublier les problèmes du projet et son indéniable talent ferait le reste. Pour peu que le bonhomme soit intéressé, son retour sur un projet super-héroïque pourrait rapporter gros à Warner Bros.
Pas forcément très bankable de nos jours - l'a-t-il seulement été un jour - Michael Mann continue toutefois tranquillement sa filmographie, avec une énergie que peu d'hommes de 71 ans peuvent se vanter d'avoir. Sa fascination pour les mégalopoles et pour les conflits les plus extrêmes, en témoigne les frères ennemis de Heat, seraient des forces indéniables pour un métrage consacré au chevalier noir. Malheureusement, son style a beaucoup influencé Christopher Nolan et Ben Affleck. Choisir Mann, c'est donc invisibiliser le changement. Mais à la rigueur, pourquoi ne pas faire appel à l'original après avoir perdu la copie, aussi intéressante soit-elle ? D'autant que Michael Mann ne s'est jamais montré hostile à l'égard du genre super-héroïque. En 2015, il confiait par exemple à Empire Magazine qu'il était fan de Captain America : The Winter Soldier et de Guardians of the Galaxy. Alors pourquoi ne pas lui offrir un film Batman ? Mann maîtrise aussi bien les drames urbains que les fusillades, et saupoudre toujours le tout d'un symbolisme riche de sens. Une recette potentiellement gagnante pour le nouvelles aventures du croisé en cape !
De retour à Hollywood, en témoigne les nominations aux Oscars de son dernier film, Hacksaw Ridge, Mel Gibson semble s'éloigner de son image de "persona non grata" pour à nouveau enfiler la casquette de grand réalisateur. Pourquoi ne pas profiter de cette soudaine odeur de sainteté ? Certes, Big Mel ne s'est pas montré tendre avec le genre super-héroïque ces derniers mois. Mais autant lui laisser une chance de nous prouver qu'il peut faire mieux que les productions actuelles. A ce titre, la puissance de sa mise en scène et sa capacité à sortir le meilleur des acteurs pourraient être de vrais atouts dans la manche de Warner Bros. Seul bémol, après un Man of Steel et un Batman v Superman déjà très christiques, pas sûr que le public soit prêt à rempiler pour un Batman dopé aux symboles religieux.
Le génial créateur de Year One et The Dark Knight Returns n'est pas étranger à la production hollywoodienne. Il avait fait ses armes dans le milieu en écrivant une partie du scénario de Robocop 2 et 3, qui l'on vite dégoûté du cinéma. Mais Robert Rodriguez lui avait fait changer d'avis en lui proposant de co-réaliser à ses côtés une adaptation de Sin City, qui en son temps, avait fait grand bruit. Doté d'un sens du cadrage et du découpage en béton armé, Miller aurait je crois beaucoup de choses à apporter à Ben Affleck en se plaçant derrière la caméra. Certes, on partirait alors vers un Batman très (voire beaucoup trop) esthétisé. Mais qui sait, une collaboration avec l'acteur-réalisateur et une bonne entente avec le studio pourraient donner naissance à un juste milieu entre les productions du DCEU et le terrifiant The Spirit. Un risque à prendre, c'est certain, mais l'exercice de style d'un Batman Millerien par Miller lui-même nous fait tout de même saliver d'envie. Elle saurait en tous cas donner au métrage une patte bien distincte, une condition que Warner Bros nous avait promis de remplir au lancement de son univers partagé consacré à DC. Pour l'instant, nous avons fait une croix dessus, mais il est encore temps de corriger le tir. Une voix-off badass par Ben Affleck, des plans léchés et une Gotham plus gothique que jamais, et nous voilà partis !
De votre côté, qui voyez-vous à la barre d'un projet aussi ambitieux et couvert de pressions ? Un jeunot ? Un grand maître, un candidat sorti de nulle part ? N'hésitez pas à nous le dire en commentaires.
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Même au sein du rayon des fantasmes, la participation de David Fincher à un tel projet relève du rêve le plus fou parmi les rêves les plus fous. Depuis son premier film, Alien3, le réalisateur a juré de ne plus réaliser un blockbuster, pour éviter d'être contrôlé par un studio. Depuis, quelques tentatives ont tenté de le remettre sur ce chemin d'Hollywood, comme le Capitaine Nemo de Disney, mais ont toutes échoué. Il y a donc très peu de chances pour que David Fincher réalise un jour un film de super-héros. Et encore moins de chances de le voir sur Batman. Pourtant, son style, ses thèmes favoris et même sa carrière - il était un temps attaché à un film Spider-Man - parlent en sa faveur. Avec un petit plus non négligeable, le bonhomme a réussi à tirer le meilleur de Ben Affleck dans l'incontournable Gone Girl. Dans une dimension parallèle, Fincher est donc purement et simplement le meilleur choix possible. Mais cette dimension a du être dévorée par un monstre cosmique il y a quelques années de cela déjà. Ce qui ne nous empêche pas de rêver à la majestueuse noirceur qu'aurait un Batman par Fincher.
Pas si loin d'un David Fincher en termes d'esthétique, Nicolas Winding Refn est aussi un candidat fantasmé mais terriblement accrocheur. Ses obsessions, ses jeux de caméras et sa relation fusionnelle avec son casting sauraient nous offrir un film Batman d'un nouveau genre. Pendant un temps, il pitchait d'ailleurs un autre film DC à Warner Bros, centré sur Wonder Woman. Et depuis, on le sait intéressé par l'idée d'un métrage Batgirl. Il est donc épris des personnages féminins, et la solution pourrait être de lui offrir un Batman mettant Carrie Kelley, la robin du The Dark Knight Returns de Frank Miller (auteur qui inspire visiblement beaucoup le DC Extended Universe) sur le devant de la scène. Ajoutez à cela une bande-son envoûtante et les lumières de Gotham, et vous obtenez quelque chose de grand et d'original.
Révélé au grand public par la première saison de True Detective, Fukunaga était il y a quelques temps encore particulièrement désiré par Hollywood. Il travaillait il y a peu sur un remake en deux parties du It de Stephen King, projet qu'il a abandonné à la suite de multiples désaccords avec le studio. Comme les deux bonhommes précédents, il n'est donc pas facile à manager, mais encore une fois, son style ferait des ravages dans un univers comme celui de Batman. On a pu s'en convaincre définitivement avec Beasts of No Nation, et certains épisodes de True Detective qui forment de merveilleux benchmarks pour le réalisateur, qui saurait nous offrir un chevalier noir plus tourné vers l'enquête et le mystère que vers l'action. Un bon moyen de rafraîchir l'image du Batfleck, non ?
Tout l'inverse du précédent, Gareth Evans et un maître moderne de l'action, comme il l'a prouvé avec ses deux The Raid. Très prisé par le gratin hollywoodien pendant quelques temps, il se fait désormais discret. Est-il disponible ? Mystère. Sa retraite tient sans doute plus du développement secret de plusieurs projets. Mais rajoutons-y un Batman qui saurait faire usage de son style spectaculaire et de ses collaborateurs monteurs et chorégraphes, pour des bastons de légende. Quitte à se coltiner Deathstroke, autant en prendre plein la rétine, pas vrai ? Par ailleurs, Evans fait preuve d'une esthétique elle aussi très intéressante - et largement empruntée au cinéma asiatique - qui saurait marquer la distance avec les précédents films Batman.
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