Republ33k part à Londres : suite et fin. À la suite d'un méchant colis supposé piégé, j'ai manqué l'une tables rondes les plus épiques du moment, celle qui réunissait Captain America, ou plutôt Chris Evans, et son plus grand fan, Scott Lang, ou du moins son interprète, Paul Rudd. Un duo aussi dynamique et amusant qu'on peut l'imaginer, comme vous le découvrirez grâce aux questions de nos confrères dans cette piste audio et un résumé des dires de la #TeamBarbe, qu'on espère le plus complet et le plus fun possible.
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Et forcément, Chris Evans, star du dernier film des frères Russo, attire forcément toute l'attention vers lui, tel un aimant. Les questions fusent, plus que dans n'importe quelle autre des tables rondes réalisées il y a maintenant une semaine dans la capitale britannique. Il faut dire que l'acteur a tout le charme discret de son personnage. Comme Steve Rogers, il est attaché à ses racines, comme il l'explique à l'un des mes confrères. "I don't live to act, I act to live" nous révèle-t-il, avant d'évoquer son amour pour la ville de Boston, qui l'a vu naître. Comme le Capitaine, il a aussi un énorme respect pour ceux qui dédient leur vie au service des autres autres. Il prend ainsi son oncle, un congress man américain, en exemple, tout en gardant ses distances avec la politique américaine, qui ne semble pas l'intéresser, du moins, pour le moment. Encore un reflet de son personnage, qui semble transcender son nom de Captain America pour représenter un idéal un poil plus universel. En revanche, Evans ne se cache pas d'être personnellement plus inspiré par les motivations de Tony Stark que celle de Steve Rogers dans l'intrigue du film. L'exception qui confirme la règle, dira-t-on.
Fait assez amusant, Paul Rudd a aussi tout d'un Scott Lang à la ville. Il n'a aucun mal à nous révéler qu'il est aussi impressionné devant les costumes, décors et accessoires de Captain America : Civil War que son alter-ego face aux New Avengers, et Steve Rogers en tête. L'acteur a aussi une fâcheuse tendance à sortir d'un long silence avec la meilleure des vannes, improvisée de préférence. Chris Evans loue d'ailleurs les talents de Rudd pour l'impro', aiguisés par sa filmographie aux côtés du réalisateur et scénariste Adam McKay (Anchorman). L'interprète de Captain America va même jusqu'à dire que son Civil War ne serait pas le même sans l'intervention, largement improvisée, d'Ant-Man dans le film des Russo, reconnaissant, comme nous, que Scott Lang provoque toujours les plus grands rires dans les salles obscures.
Enfin, et contrairement à ce que vous indique notre jolie image de couverture, Tom Holland n'a pas fait une apparition entre les deux lurons lors de cette table ronde, mais Chris Evans a tout de même eu l'occasion de parler de Spider-Man. Logique, quand on connaît la relation qu'entretiennent Cap et le tisseur. En l'occurrence, Evans se dit particulièrement impressionné par tous les candidats ayant réalisé des screen tests à ses côtés (ils étaient trois avant que Tom Holland ne sorte vainqueur de la mêlée), mais carrément soufflé par le britannique gagnant, qui endosse désormais le rôle de Peter Parker. Pour l'anecdote, Cap' nous révèle même avoir été stressé comme jamais lors de ses tests aux côtés de Spidey, lui qui est pourtant sous contrat jusqu'à la deuxième partie d'Avengers : Infinity War - comme il le confirme à l'un de nos confrères. Il serait donc particulièrement amusant de revoir Steve Rogers resurgir aux côtés du tisseur dans Spider-Man : Homecoming, qui on le sait désormais, mettra en scène Iron Man.
